Drôle de début d’année, n’est-ce pas ?

Les perspectives peu réjouissantes de cette rentrée de janvier nous contraignent encore une fois à nous renfermer sur nous-même et voir le monde par le petit trou inquiet de notre seule lorgnette.

De mon côté, j’ai beau me lever chaque jour motivée comme au premier matin du monde, je n’arrive tout simplement pas à rédiger mes vœux.

Il faut croire que mon mon entrain naturel et ma joie d’ordinaire contagieuse ont décidé de se mettre eux aussi en dormance hivernale.

Comme vous tous je suppose, je suis cependant loin d’être inactive. Je bosse comme une petite fourmi pour passer l’hiver et je garde mon énergie pour des jours meilleurs.

Nous sommes nombreux j’en suis sûre à mener ensembles une foule d’actions prosaïques au jour le jour mais aussi une réflexion en profondeur.  Car il s’agit à la fois de se nourrir mais aussi de trouver de nouvelles voies tout en conservant intactes notre combativité, notre créativité et notre petite flamme intérieure, nécessaires à distiller la juste dose de passion dans nos petites entreprises. Me concernant, des circuits toujours plus intimistes, inédits, authentiques et humains.

Comme vous tous je présume, je ne vois pas le bout de ce tunnel. Aussi, je mets en place des petits stratagèmes pour « tenir » jour après jour.

J’imagine le retour du printemps, je soigne mes partenariats, je garde le contact avec mes chers clients et amis. J’ai même intégré une formation pour étoffer mon offre, vers toujours plus de nature et d’humanité.

Mais dès lors qu’il s’agit de souhaiter une belle année avec une carte joviale, ponctuée de jolis aphorismes sincères et de superlatifs en veux-tu en voilà, c’est une autre histoire.

Du coup je capitule et je l’avoue sans ambages :  cette année je n’ai pas le cœur de vous souhaiter quoique ce soit de grandiose, d’explosif, d’époustouflant, d’extraordinaire.

Je vais me contenter de vous dire merci pour l’année 2020.

Car pour aussi pénible et délicate qu’elle ait pu être, avec son lot jamais épuisé de mauvaises nouvelles internationales, elle m’a tout de même apporté un des étés les plus joyeux qu’il m’ait été donné de vivre.

Et c’est grâce à vous ! Vous m’avez fait largement confiance en vous laissant embarquer les yeux fermés dans des périples sur-mesure aussi variés, distrayants, gourmands et curieux qu’il m’a été possible d’en imaginer pour vous.

Pour preuve ce pêle-mêle 2020 chamarré et bucolique en diable qui résume à grand-peine tous les bons moments passés en bien jolie compagnie. Rendez-vous bien compte : j’ai enchaîné durant tout l’été des dizaines d’apéros perchés et de dînettes coucher de soleil ! Sans oublier les escapades à la journée !

Autant de rencontres étonnantes, de longues journées solaires, de soirées interminables au grand air dans des coins de nature que j’affectionne.

Merci donc, de m’avoir donné à vivre l’été le plus vibrant de toute ma vie ! 

Pour l’heure, je vais retourner quelques semaines dans ma grotte, le temps que le vilain virus qui nous harcèle se décide à nous laisser un peu d’oxygène.

Comme vous tous, je vais faire contre bonne fortune bon cœur ; et utiliser ce temps de retrait forcé pour continuer à œuvrer en fourmi silencieuse et peaufiner une juste poignée de surprises solaires pour égayer votre retour à la vie, notre retour conjoint à la vie.

Et même si l’heure n’est pas aux promesses, je veux tout de même m’engager à faire de mon mieux pour continuer à vous servir quelques rêves anodins et réalisables tout autant que joyeux et fantaisistes.

Car je crois dur comme fer que la magie se niche dans les miracles infimes de la vie, les surprises les plus simples, les instants les plus intimes,  les tablées les plus sincères, les panoramas les plus accessibles. Et surtout dans cet espace privilégié du partage entre générosité pure et bienveillance tranquille.

Je crois aussi qu’un départ imminent vers une destination inconnue à quelques kilomètres de chez soi vaut mieux que la promesse hypothétique d’un lointain voyage.

Je veux être résolument prête à vous embarquer dès que la liberté de bouger nous sera tout à fait restituée… pas loin, pas très longtemps certes, mais sans attendre, sans le moindre souci en tête, et sans masque aussi je l’espère.

A très bientôt.

Soyez forts, soyez bons, mais surtout soyez doux.

Coco Aujogues pour YOUPI TOURS

Un tourisme humain par nature